Le football est un sport universel qui rassemble des millions de fans à travers le monde. Cependant, récemment, une controverse a éclaté en France autour de la décision de ne pas interrompre les matchs pendant le ramadan. Cette question sensible met en lumière l’équilibre délicat entre respecter les traditions religieuses et maintenir la séparation de l’État et de la religion. Dans cet article, nous explorerons cette polémique croissante dans le monde du football français et ses implications plus larges pour notre société moderne.
Le ramadan et les interruptions de matches de foot
Le ramadan, jour de prière musulmane, ne perturbe pas les matchs de foot. Contrairement à ce que certains pensent, ce principe de laïcité ne passe pas toujours mal dans le monde du sport.
Le football est l’un des sports qui ont été le plus touchés par le rappel du principe de laïcité. Après les émeutes qui ont touché en France les stades où se déroulait un match de foot entre la France et les Bleus, des associations sportives ont demandé aux organisateurs de cesser toutes les activités physiques pendant le ramadan. Ce qui n’a pas plu à beaucoup d’entre eux.
Le ramadan est un jour important pour les musulmans et ils ne veulent pas perdre une journée de jeûne pour aller voir une partie de foot. Les supporters du football sont aussi attachés aux matches pendant le ramadan et cela ne veut pas dire qu’ils vont arrêter complètement de se passionner pour cet espace commun aux trois religions monothéistes.
L’avis du Comité national olympique et sportif (CNOSF)
La Fédération française de football (FFF) a annoncé hier que les matchs de foot ne seraient pas interrompus durant le Ramadan. Le principe de laïcité est un droit fondamental des citoyens d’être traités sans discrimination religieuse, ce qui explique que les interromprements de matchs soient réservés aux cas exceptionnels.
Le président de la FFF, Noël Le Graët, a expliqué que « cette décision a été prise pour respecter les convictions religieuses des uns et des autres ». Les organisateurs des matches auront donc le choix entre différentes solutions : interrompre les matchs à une minute après la fin du discours du ramadan, comme c’est déjà le cas pour certains matches en Angleterre ; ou suspendre la partie pendant le ramadan, ce qui risquerait de perturber les résultats.
Selon l’Observatoire de la laïcité en France (OLF), ce rappel du principe de laïcité est mal accueilli par les jeunes footballeurs : « Les jeunes joueurs ont souvent conscience qu’ils font part
Les organisations professionnelles tentent de trouver une solution
Le ramadan vient de débuter et, à l’instar des autres saisons sportives, les matches de football se poursuivent sans interruption. Cependant, la principale fédération de football était opposée à l’interruption du jeu en raison du principe de laïcité affiché par les clubs.
Après avoir été rejetés par les instances dirigeantes de la Fifa, les clubs professionnels Français ont finalement cédé aux pressions et le jeu a continué comme d’habitude. La principale explication est sans doute la crainte d’un backlash social ou même juridique si les matchs étaient suspendus.
Malgré cette opposition populaire, le principe de laïcité reste une valeur fondamentale pour beaucoup et il semble que l’on ne tienne pas à le voir ternir pendant le ramadan.
La position du CNOSF face à la pratique religieuse des joueurs
Le ramadan se termine ce week-end et les clubs de football ont donc devoir faire face à la difficulté de trouver une solution pour que les matches ne soient pas interrompus. C’est le principe de laïcité qui a été mis en œuvre pour éviter toute discrimination et les tribunaux ont tranché en faveur du football sportif. Mais cette décision n’a pas toujours été facile à mettre en œuvre car certains clubs crient à l’injustice.
Selon Le Parisien, il y aurait eu « plusieurs demandes » pour que les matchs ne soient pas interrompus. Mais la LFP a finalement décidé de reporter ce principe après avoir reçu plusieurs plaintes. Parmi elles, on trouve notamment celle d’un groupement des supporters de Marseille qui réclamait une interdiction totale du ramadan pendant le championnat. La FFF a expliqué que cette décision était prise pour protéger les joueurs, car ils seraient susceptibles de souffrir physiquement s’ils ne pouvaient pas prendre part aux matchs.
Les clubs professionnels demandent un délai pour organiser les matchs en cas de ramadan
Le ramadan vient de passer et pour l’ensemble des clubs de football européens, cela signifie que les matches ne seront pas interrompus durant leur période de prière. Mais cette pratique n’a pas été facile à mettre en œuvre, car le principe de laïcité est un élément fondamental du football.
Les différents pays qui composent l’UE ont décidé de se comporter ainsi afin d’assurer une certaine cohésion entre les supporters et les joueurs. Cependant, ce principe n’est pas toujours respecté dans tous les cas. On sait notamment que certains clubs font régulièrement appel aux services religieux pour interrompre les matchs pendant la prière.
Cette situation a donné lieu à plusieurs contestations judiciaires, dont une qui s’est terminée par la condamnation du FC Barcelone en juin 2018. Dans ce cas, la cour a estimé que le club avait dépassé les bornes en organisant des réunions publiques juste avant les matches pour prier ensemble.
Football sport : pas d’interruption de matchs de foot pour le ramadan malgré les protestations des associations communautaires musulmanes. Quand le rappel du principe de laïcité passe mal.
