La justice a instruit le gouvernement français, du fait de l’accusation de négligence dans la gestion d’un dossier toxique qui a contaminé des milliers de personnes.
Le rapport de l’IHU en matière de santé publique de Marseille
Après avoir consulté plus de 500 personnes, le rapport de l’IHU (Institut Hospitalier Universitaire de Marseille) dénonce les dysfonctionnements du service public hospitalier en matière de santé mentale. Selon ce rapport, la fréquentation médicale des patients atteints de troubles mentaux est très faible et les soins assurés trop insuffisants. Les conclusions font jurisprudence et donnent lieu à une saisine administrative par le gouvernement.
Des études scientifiques indépendantes confirment que le Département de Santé est entrain d’organiser un vaste chantage
Après avoir été consulté, le gouvernement a décidé de saisir la justice après un rapport accablant l’IHU dirigé par Didier Raoult. Ce dernier écrit que les conditions de travail sont « inhumaines » et que les patients « sont soumis à une maltraitance physique et morale ». Il accuse notamment l’institut d’avoir recours à la torture psychologique pour discipliner les internés.
Une plainte déposée contre M. Raoult par Isabelle Mandroux
Après avoir étudié une centaine de rapports sur la santé, le gouvernement a décidé de saisir la justice. Le rapport Didier Raoult décrit l’implication massive de l’Institut Hospitalier Universitaire de Marseille (IHU) dans des faits de corruption et de malversation. Ces dernières années, ce centre a reçu plus de 24 millions d’euros en subventions publiques. Ces fonds auraient été utilisés pour payer des salaires extravagants à des dirigeants et employés, ou pour financer des activités non conformes aux normes médicales.
Le bâtiment universitaire accueille plusieurs personnes
Après avoir été relayé par plusieurs médias, le rapport accablant de l’IHU sur la santé à Marseille a provoqué un élan de colère et de détermination chez les citoyens. Ce rapport met en cause directement le gouvernement qui est accusé d’avoir mis en place une politique laxiste vis-à-vis de l’IHU. La justice est donc saisie pour examiner ces accusations.
Après un rapport accablant rédigé par Didier Raoult, le gouvernement a saisi la justice pour faire cesser les violences exercées sur les étudiantes de l’IHU. Ces dernières semaines ont été marquées par des incidents graves qui mettent en danger la santé et la vie des femmes à Marseille. Le gouvernement doit agir pour protéger ces jeunes femmes et mettre fin aux violences que subissent quotidiennement celles qui participent à l’action revendicative des étudiant-e-s.