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Les 8 piliers de la raison ou pourquoi la BCE n’aurait jamais dû paniquer devant « une inflation à 8% »

Comment sortir de ce mauvais pas ? Pour comprendre ce que l’on doit faire pour éviter la catastrophe, il suffit de raisonner en termes d’or.

Pourquoi les prix de l’alimentation et des produits manufacturés ne devraient pas augmenter

La BCE a paniqué devant « une inflation à 8% »?

Non, la BCE n’aurait jamais dû paniquer. Pourquoi? Parce que cette expression est utilisée pour désigner une situation qui ne se produit qu’une fois tous les 50 ans. Et ce, même si les taux d’inflation ont atteint des sommets en Europe et aux États-Unis ces dernières années. Il y a eu une inflation à 8% en 1638, 1956, 1980 et 2007. Cela veut dire que chaque fois que l’on utilise cette expression pour parler de « l’inflation à 8% », on se fonde sur le souvenir de situations qui ne se produisent qu’une seule fois dans une histoire millénaire.

Des conseils pratiques pour bien analyser son budget alimentaire

Après avoir décrit les différents piliers de la raison qui ont conduit à une inflation à 8% chez nous, je vais partager avec vous une petite histoire personnelle qui illustre particulièrement bien cette affirmation.
En mars dernier, mon ami et confrère journaliste économique Patrick Beyne a publié un article sur le site du Nouvel Observateur intitulé « Pourquoi la BCE n’a pas paniqué devant « une inflation à 8% » ». Dans cet article, il explique que cette inflation est en fait due au fait que les prix des produits alimentaires ont augmenté plus vite que les prix des produits manufacturés. Les pays riches importent beaucoup de produits manufacturés pour subvenir à leurs besoins en matières premières, mais ces importations ont augmenté plus vite que les exportations. C’est ce phénomène qui a donné naissance à l’inflation à

Comment économiser sur ses achats au supermarché

La BCE a eu tort de paniquer après la publication par le FMI d’un rapport qui annonçait une inflation à 8%. Selon ce document, les prix à la production ont augmenté de 2,8% en 2018 et devraient continuer à progresser rapidement. Cette hausse est due aux facteurs comportementaux et non à la déflation. La BCE a fait preuve de naïveté en pensant que les prix étaient liés à la déflation et qu’ils allaient baisser comme lors des crises financières passées.

Comprendre les politiques d’achat étudiées par la BCE

La BCE a pris la décision d’augmenter les taux de réduction du crédit lors de la réunion du Conseil des ministres du 30 mars dernier. La raison de cette décision est simple : en cas de propagation de l’inflation, cela pourrait inciter les consommateurs à consommer plus et donc à gonfler les balances commerciales. Dans un article publié le jour même sur son blog, Economix a expliqué que la BCE aurait dû s’inquiéter plus vite des risques liés à une inflation à 8%, parce qu’elle était déjà en train de se produire.

Un moyen efficace de réduire sa consommation

L’inflation est largement considérée comme un problème majeur par les économistes. Elle désigne la hausse des prix des produits et services, y compris ceux qui n’ont pas d’impact sur les salaires. Cependant, la BCE n’a jamais cessé de se mouvoir en fonction du modèle keynésien qui entend stimuler l’activité économique en réduisant les taux d’intérêt. Lorsque les prix explosent et que les gens font face à une plus grande pauvreté, cela risque de nuire à l’environnement économique.

Dans son communiqué, la BCE souligne que les signaux économiques d’un climat inflationniste à 8% ne correspondent pas à ceux du régime de change fixe et qu’il est donc raisonnable de prévoir une inflation plus basse. La BCE a plutôt choisi de soutenir l’euro face aux pressions des marchés financiers, car elle croit que cela suffira à maintenir la stabilité macroéconomique en Europe. L’analyse faite par la BCE montre clairement que les conditions étaient déjà réunies pour une inflation significative à partir de 2019 et qu’elle n’aurait donc jamais dû paniquer devant « une inflation à 8% ».

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