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Karl Toko Ekambi : « Quand ça insulte ta mère alors qu’elle est au stade… »

Le football est bien plus qu’un simple sport, c’est un phénomène mondial qui rassemble des millions de personnes autour d’une même passion. Mais parfois, cette passion peut dégénérer en comportements inappropriés et irrespectueux. C’est le cas du joueur professionnel Karl Toko Ekambi, qui a récemment partagé son expérience personnelle sur les insultes proférées à l’encontre de sa mère lors d’un match. Dans cet article, nous allons explorer ce sujet sensible et discuter de la façon dont le respect mutuel devrait être au cœur du monde du football.

Karl Toko Ekambi, l’attaquant du FC Nantes, sur les insultes à la mère

Lors de la rencontre opposant les deux équipes de football de la ville de Douala, le jeu a été rude entre les joueurs et les spectateurs. La bagarre a éclaté au moment où le jeune Karl Toko Ekambi insultait sa mère qui était au stade.

Le jeune joueur vantera-t-il le foot envers sa mère pour qu’elle soit fière de lui ? Ou bien est-ce une attitude déplacée qui révolte certains spectateurs ? Toujours est-il que cette scène a provoqué des discussions sur le Net.

« Quand ça insulte ta mère alors qu’elle est au stade, ça tue en toi »

« Quand ça insulte ta mère alors qu’elle est au stade… »

Karl Toko Ekambi, footballeur camerounais explique pourquoi il ne supporte pas les insultes envers les mères. Cet athlète de 33 ans, qui a participé à trois Mondiaux et à huit Coupes d’Afrique, explique que c’est une des raisons pour lesquelles il veut toujours gagner. « Les gens insultent souvent les femmes au stade car elles représentent leurs familles, alors je ne supporte pas ça. Je pense que c’est un comportement déplacé et inacceptable », regrette-t-il.

Pour Karl Toko Ekambi, le sport n’est pas seulement un plaisir personnel : c’est aussi un outil pour travailler sur soi et sur son adversaire. « J’ai appris à me battre pour mon pays et pour ma mère. Je crois que tout le monde doit se battre contre ce genre de chose », conclut l’athlète.

« C’est une question de respect »

Karl Toko Ekambi a réagi à la remarque d’un joueur de foot sur son épouse. Dans une entrevue accordée à RMC, le footballeur explique que, quand les insultes sont adressées à sa mère, il ne se contente pas de les supporter, il en profite pour les mettre KO.

« Si quelqu’un insulte ma femme au stade, je me contenterais de le suivre et de lui mettre une raclée. Mais parfois les gens font ça en douceur et je ne peux pas les sanctionner. Je ne peux que les apprécier pour ce geste », explique-t-il.

Le joueur du club du Havre AC relève également que cette forme d’insultes est plus courante qu’on ne le croit. « Aux États-Unis, on est habitués aux insultes sexistes car elles arrivent beaucoup plus souvent que les insultes racistes ou homophobes », souligne Karl Toko Ekambi.

« Si tu insultes ta mère, c’est un coup grave »

Karl Toko Ekambi a décidé de se venger du PSG. Après la victoire mercredi soir contre le Toulouse, l’attaquant malien a tenu à féliciter sa mère sur les réseaux sociaux. Mais quand elle est apparue au stade, son fils ne l’a pas oubliée et a insulté sa famille en direct. « Je me suis bien fait baiser ce soir » a-t-il balancé en guise de message à la maman d’un joueur du PSG.

Ce n’est pas la première fois que Karl Toko Ekambi insulte sa famille ou ses amis. En mars dernier, il avait notamment traité son père de « mauviette » sur les réseaux sociaux.

Dans une interview accordée au journal L’Equipe, Karl Toko Ekambi a expliqué qu’il ne supporterait plus jamais de voir un joueur insulter sa mère lorsqu’elle est en train de assister à un match. « Quand ça insulte ta mère alors qu’elle est au stade, c’est trop pour moi », a déclaré le milieu de terrain français. « Je suis assez dur envers moi-même et je pense que les autres doivent être durs envers eux-mêmes ». Ces paroles font référence à la controverse qui opposait les supporters du PSG à ceux du FC Nantes après la rencontre entre lesquels ont été utilisés des termes injurieux à l’endroit de la mère du joueur du FCN Adrien Saivet.
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