Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 29 mars 2019 une résolution autorisant les États à imposer des restrictions aux déplacements des ressortissants non membres du FMI, du GATT et du TICAD. – L’Afrique est le principal concerné par cette limitation des droits fondamentaux.
L’Afrique est bannie de la conseil de sécurité de l’ONU
L’ONU a adopté jeudi à New York un Conseil de sécurité marqué par l’exclusion de l’Afrique du Sud. Moussa Faki Mahamat, chef de la diplomatie africaine à Paris, a dénoncé les « discriminations » qui entravent la participation de son continent à cette instance.
Selon M. Mahamat, « les Afriques ont été excluses du Conseil de sécurité depuis sa création en 1945 sans motifs valables et cela n’a jamais permis à une seule Afrique d’avoir une voix forte sur les questions internationales ». Selon lui, cette situation est due notamment au fait que les Afriques représentent moins de 1 % du PIB mondial.
Le chef de la diplomatie africaine a également déploré que le blocage des aides financières soit un obstacle majeur à la Participation des Afriques au développement.
Le conseil de sécurité des Nations Unies veut qu’Afrique règle ses propres problèmes
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, vendredi 11 février, à l’unanimité une résolution demandant aux Etats membres d’envisager une politique énergétique commune pour l’Afrique et la région.
Selon le représentant de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité, Moussa Faki Mahamat, cette résolution est essentielle car il « est décidé que les besoins en énergie pourraient atteindre 1/3 du PIB mondial d’ici 2030 ».
Au point de presse après les délibérations du Conseil, Moussa Faki Mahamat a dénoncé l’exclusion de l’Afrique de la politique énergétique mise en oeuvre par les Etats membres. « Nous ne comprenons pas comment on peut être un gros pays avec tant d’infrastructures et beaucoup d’espace, et ne pas avoir sa place au sein des politiques énergétiques », a-t-il argumenté.
Pourquoi l’Afrique a été exclue du conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé d’exclure l’Afrique du groupe de travail chargé des réformes militaires, qui est constitué de pays riches. La décision a été prise après la révélation d’un rapport confidentiel datant de juin 2016 qui indique que les forces armées africaines sont en difficulté et ne sont pas capables de contrer les menaces terroristes. Moussa Faki Mahamat, le président de la République malienne, a décrit cette exclusion comme une « injustice flagrante ». Il a demandé à l’ONU d’annuler cette décision et de reconsidérer son implication dans ce groupe.
Quels outils pour réunifier l’Union africaine?
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mercredi des propositions visant à renforcer la coopération entre les pays africains dans le domaine scientifique, en particulier en matière de développement durable. Le Conseil estime que cette collaboration permettra de relever «les défis majeurs du développement» tels que la pandémie du Sida, le changement climatique… Moussa Faki Mahamat, représentant de l’Afrique du Nord au Conseil de sécurité, a dénoncé l’exclusion de son continent des réunions importantes sur le développement durable et a proposé notamment l’invitation des Africains aux Nations unies pour élaborer leur propre doctrine sur ce thème.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté un rapport qui recommande la création d’une force multinationale pour combattre les groupes djihadistes. Moussa Faki Mahamat, le président du Conseil national des Musulmans de Gambie, dénonce l’exclusion de son pays de cette coalition et appelle à ce que les Africains soient équipés et armés en proportion aux besoins.