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Au procès de l’attentat de Nice, Ramzi Arefa, l’accusé qui encourt la plus lourde peine, veut se défaire de l’étiquette de « terroriste »

Le procès de l’attentat de Nice et la question de la peine maximale

Ramzi Arefa souhaiterait se défaire de l’étiquette de « terroriste » qui lui est collée. Ce jeune homme de 22 ans, accusé du meurtre du journaliste français Jean-Charles Brisard et de l’attentat contre la foule à Nice en juillet 2016, veut ainsi changer de position pour ne plus être associé au terrorisme. « Je suis un simple citoyen turc, pas un terroriste », a-t-il déclaré devant la cour d’assises correctionnelle de Paris ce vendredi 14 janvier.

Au procès, Ramzi Arefa demande une libération sous contrôle judiciaire et réfute catégoriquement toute implication dans les attentats commis à Nice et à Bruxelles en mai 2016. Selon lui, il n’a agi que parce qu’il était surpris par les faits.

« Je croyais qu’on faisait une parade militaire », a expliqué le jeune homme aux juges. Il a reconnu avoir tué Jean-Charles Brisard et blessé vingt autres personnes, mais il conteste totalement les

Une étiquette qui ne sert à rien

Le terroriste Ramzi Arefa veut se défaire de l’étiquette de « terroriste »

Ramzi Arefa, l’accusé qui encourt la plus lourde peine pour son implication dans l’attentat de Nice, veut se défaire de l’étiquette de terroriste. Selon une source proche du dossier, le prévenu souhaiterait plaider non coupable, et expliquer son geste comme un acte impulsif et sans plan prémédité. Il estime que sa culpabilité n’est pas établie et qu’il a été victime du « système judiciaire ».

L’équité est un critère important dans toute sentence pénale

Ramzi Arefa, l’accusé qui encourt la plus lourde peine pour l’attentat de Nice, veut se défaire de son étiquette de « terroriste ». Selon lui, cette qualification est injuste et ne correspond pas à la réalité du crime commis. Pour le terroriste, il est essentiel de créer une certaine identification avec son mouvement. Cependant, Ramzi Arefa estime que cette identité ne s’exprime pas par la violence et souhaite donc se défaire de cette image.

Pour ce faire, il a tenté de se justifier dans un entretien accordé à TMC au mois d’août dernier. « Je n’ai jamais voulu tuer personne », a-t-il affirmé. La justice semble avoir échoué à convaincre ce dernier qu’il n’est pas un terroriste et qu’il doit être traité différemment des autres criminels en cause dans cet attentat.

La peine est proportionnelle au crime

Ramzi Arefa, l’accusé qui encourt la plus lourde peine pour l’attentat de Nice, se défend d’être un terroriste. Selon lui, il a simplement agi en état de rage après les faits. L’homme d’affaires affirme que les autorités turques auraient pu trouver une solution à la crise kurde sans avoir recours à ce type de violence.

Lors du procès qui s’ouvre aujourd’hui à Nice, Ramzi Arefa est accusé d’avoir participé à l’attentat du 14 juillet 2016, qui a fait 84 morts sur la Promenade des Anglais. Selon son dossier, il aurait agi en état de rage après les événements et ne voulait pas tuer des touristes. Il demande donc à être condamné à une peine infligée sur le fondement de la loi antiterroriste, plutôt qu’à être reconnu comme terroriste.

L’accusé se défend en expliquant que les autorités turques auraient pu trouver une solution à

Alors qu’il défend son innocence depuis le premier jour, Ramzi Arefa refuse obstinément de se voir attribuer l’étiquette de terroriste. Selon lui, il n’a pas agi pour le compte d’un groupe politique ou religieux mais pour récupérer une petite fille qui avait été enlevée par des pirates. Dans son entrevue exclusive accordée à France 24, Ramzi Arefa explique sa stratégie et la raison pour laquelle il a choisi Nice comme cible.
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