En France, dès qu’une agence de presse réclame son conflit d’intérêt et sa mise en examen, cela ne signifie pas forcément qu’elle est sur le point de couler.
La CJR, de surcroît, a délivré un ordre d’arrêt du travail à Edouard Philippe
Le gouvernement a convoqué le Covid, organisme chargé de la gestion du système de santé, à l’issue duquel Edouard Philippe échappe à une mise en examen. Ce geste mettra-t-il un terme aux critiques qui lui reviennent depuis sa nomination à la tête du gouvernement?
Dans ce contexte, la Commission nationale de réglementation des activités de santé (CJR) a demandé au Covid d’améliorer la coordination entre les différents acteurs de la santé. Afin de leur donner les moyens d’y parvenir, le gouvernement envisage notamment d’augmenter le budget alloué au Covid. Ces derniers mois, il a été l’objet de nombreuses critiques, notamment après l’affaire des soins délivrés aux militaires français blessés en Syrie et en Irak.
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La Commission juridique de la République (CJR) a convoqué le Premier ministre Edouard Philippe afin de lui demander des explications à propos du Covid, une plateforme informatique utilisée pour gérer les dossiers médicaux des Français. L’équipe du Premier ministre a sollicité plusieurs fois l’aide du Covid pour répondre à des requêtes de la chancellerie. Le gouvernement a choisi de mettre en place un système informatique propre, baptisé «Dossiers patients».
L’enquête préliminaire sur le cas Edouard Philippe peut être remise en cause
La commission juridique de la Cour des comptes a recommandé ce matin au ministre de la Santé, Edouard Philippe, l’éviction du Covid, le gestionnaire de référence en matière de santé. La recommandation a été rendue suite à une enquête menée par la CJR sur les conditions d’utilisation du Covid. Si le gouvernement accepte cette suggestion, il échappera à une mise en examen.
La Commission des Juridictions Régionales a convoqué le Premier Ministre Edouard Philippe pour une audience faisant suite à l’enquête sur la manipulation du Covid, mais il échappe à une mise en examen. Le gouvernement a déclaré que les faits reprochés au Premier Ministre n’avaient pas été commis dans son activité publique et qu’il n’y avait donc pas lieu de lui soumettre à des sanctions juridiques. La Commission aurait aimé que le Premier Ministre soit mis en examen car cela aurait pu engendrer un changement de stratégie politique, notamment quant aux réformes promise par le gouvernement.